Ces créations ne sont pas l’œuvre de Charlie, mais bien mon œuvre. Vous pouvez admirer trois pièces originales : toboggan, balançoire et chien.
Je travaille uniquement sur commande et ai échappé de peu à une demande de chevalier, ouf !
Autant la propreté diurne s’est déroulée relativement finger in the nose et quasiment du jour au lendemain, autant la propreté nocturne m’apparaissait laborieuse et… humide. L’idée même de changer les draps et de rendormir une petite fille réveillée à trois heures du matin, ne m’impatientait guère. Je lisais que la propreté nocturne s’acquérait vers les deux ans et demi-trois ans, j’entendais que des enfants plus grand que Charlie ne l’étaient toujours pas. Bref, je ne m’en faisais pas, les couches du matin pesant leur poids de pipi ne me motivant peu.
Mais récemment, plusieurs jours d’affilée de couche sèche au petit matin m’ont mis la puce à l’oreille et m’ont convaincu que c’était maintenant qu’il fallait se lancer et faire « comme les grands » et qu’il ne fallait pas louper le coche.
Cette première nuit de grande ne fut pas de tout repos (enfin pour moi !) ; l’oreille aux aguets d’un éventuel « Mamaaan, pipiiii ! » tout comme Léon, bondissant au moindre gémissement, craignant l’inondation. Tout ça pour vous dire, les yeux cernés, que, Victoire ! Fesses au chaud et draps secs, tout en étant bien consciente que je n’échapperais pas aux draps mouillés un jour prochain !
Alors que je cherchais les photos de l’hôtel, de la chambre…heu du dortoir serait plus approprié, dans lequel j’avais dormi à Hong-Kong lors d’un voyage du temps de mes études (je réalise en relisant cet article que lorsque tu utilises des termes du genre « du temps de », une limite est franchie !), je tombe sur un album de « vieux clichés ». Vacances, amis, mariage, famille…Charlie qui adore regarder les photos s’empresse de sauter dessus « Je veux voir ! Je veux voir ! ».
Malgré le fait que tu ais bien conscience d’avoir (un peu) vieilli depuis la prise de ces clichés, tu prends un peu une claque quand même ta propre fille ne te reconnait pas : « C’est qui là ? », « Mais tu ne reconnais pas, mais c’est Maman !! ». « Et là, c’est qui ? mais c’est Tonton Stéphane ! ». Bon, d’accord Tonton a morflé (hihihi !), mais, on a donc tant changé que ça ?
Force est de reconnaitre que ces dix ans, date à quelques années près de ces photos, ont laissé des traces…visibles et non visibles. Les traits du visage semblent un peu moins nets, les kilos un peu moins flatteurs, les excès un peu plus visibles. Aujourd’hui, la nuit blanche n’est même plus envisageable et les cheveux blancs qui se mélangent subrepticement sont autant d’années qui te séparent de ta folle jeunesse ou tu pouvais boire, fumer, danser, tarder, et tout ça sans une ride le lendemain matin ! (Bon d’accord tu dormais un peu en cours de philosophie, mais rien de méchant ; en même temps, la philo à huit heures du mat’…). Pour ma part, le trois heures du matin me suffit largement et constitue une limite que je n’aime pas franchir, réveil d’une petite furie qui contraint toute la maisonnée à se lever en même temps qu’elle oblige ! Auquel cas, il me faut plusieurs jours pour récupérer.
Espérant ne pas être la seule à « pleurer » sur mes jeunes années, j’ose penser que ceci est valable pour tout ceux qui sont sur ces fameux clichés, entre autre, mariage et nouvel an en Auvergne !
Charlie joue :
« Je prépare une purée d’épinards agrémentée de menthe, lalala ».
Agréquoi ? Agrémentée ?? Papa et maman, tous deux étonnés, lèvent les yeux simultanément et se regardent interrogatifs.
« Agrémentée ? Mais où tu as appris ça ?? »
« Mais enfin maman c’est le papa de Titeuf qui dit ça à la maman de Titeuf ! » (m’agace celui-là avec sa voix nasillarde et son air gogol !)
Ben oui, suis-je bête…Titeuf…bien sûr !
Suspicion de rhume de hanche ! Késako ? Bon alors moi je connais le rhume des foins, le rhume de cerveau, mais le rhume de hanche, connais pas ! Tout a commencé après une douleur soudaine : « Maman, j’ai mal à la l’aine ». « A l’haleine ??? ». « Mais non, j’ai mal à la l’aine, là ». « Ah, à l’aine ! ». Puis une boiterie certaine et plutôt inquiétante. Allez hop, direction les urgences montpelliéraine. (petite parenthèse « je donne mon avis » : j’avais toujours entendu parler de Lapeyronie en des termes pas toujours très sympathiques, en tout cas en pédiatrie, ils sont top !).
En plus des heures et des heures d’attente (sur trois jours !), arrive un moment où l’on arrive pas à comprendre tout ce qui se passe « Mais qu’est ce qu’elle a ?? », et où l’on ne maitrise plus du tout le jargon médical. Les mots se suivent, on se raccroche à ceux que l’on connait, on interroge sur les autres. Rhume de hanche. Arthrite. Prise de sang. CRP. Microbien ou viral. Unité de médecine nucléaire. 40°6. Echographie. Radiographie. Scintigraphie osseuse. Pffff…et on attend…on attend…
Le temps d’écarter les mauvaises pistes. Évidemment, il y a des mots qu’il ne faut pas prononcer devant votre enfant déjà pas très rassuré, appelons cela le subterfuge parental. « Tu crois qu’ils vont lui faire une P-I-Q-U-R-E ? », « J’espère qu’elle n’aura pas P-E-U-R ! ». « La radiographie, naann, c’est riieeenn ! C’est comme quand maman prend une photo de Charlie sauf que l’appareil est beaucoup plus gros ! ». Et un grand grand merci à Dora et tous ses petits copains omniprésents sur les murs des services pédiatriques et qui l’air de rien, aident beaucoup à détourner l’attention des choses qui fâchent.
Heureusement, plus de peur que de mal.Ses petites hanches sont tout ce qu’il y a de plus normal. Sa boiterie serait dû à un léger traumatisme au niveau du tibia. Une énième chute…tibia immobilisé, parents rassurés. Les choses évoluent plutôt dans le bon sens ! Ouf !
Comme me dit sa maitresse : avec les enfants on en a jamais fini…
Conseil aux peaux claires :
Si toi aussi, comme moi, tu as hérité malgré toi d’une peau couleur Brie de Meaux ou Camembert ; si toi aussi, comme moi, tu es parsemée de centaines (au moins ça !) de ces petites choses que l’on appelle grains de beauté, qui t’obligent à te badigeonner des protections solaires maximums, genre écran total lors des vacances d’été, alors, un conseil, ne prends pas le risque de faire la belle sur les plages du sud sans crème solaire, même au mois d’octobre !
Aïe aïe aïe ! Vais me faire gronder par Maman !
Le plus gros charme de Montpellier se trouve assurément dans son quartier historique et piéton. Personnellement, je ne suis pas fan de la place de la Comédie, de la rue de la Loge ou de la rue de l’Aiguillerie, trois des endroits les plus fréquentés de la ville. Justement, il y a bien trop de monde ! Je suis de moins en moins foule, allez savoir pourquoi. Atavisme certainement.
Mon coup de cœur depuis toujours, depuis que j’ai mis les pieds à Montpellier pour la première fois, c’est le charme fou de la place de la Canourgue, son côté calme et ombragé, son joli petit Hôtel du Palais. Mon coup de cœur du moment, c’est le quartier Saint-Roch et les méandres de ses petites rues tout autour de l’église ; rue du Plan d’Agde, rue des Tessiers, rue du Petit Saint-Jean…Ses belles petites boutiques, les petites terrasses qui fleurissent ici et là. A Montpellier, le moindre mètre carré de bitume disponible est pris d’assaut par tables, chaises et clients.
(Petite parenthèse gastronomique, au risque de m’attirer les foudres de certains et de 
passer pour une chieuse jamais contente.Tant pis, j’assume. La restauration montpelliéraine manque cruellement de professionnalisme et de rigueur. Je, enfin nous voyons des choses qui nous font hérisser les cheveux sur la tête. Tout le monde s’en fout car de toute façon, les restaurants sont pleins, alors, c’est vrai, pourquoi faire bien ou mieux ? Pour résumer en quelques mots, ici on trouve beaucoup de concepts, mais très peu de bons gérants et de bons cuisiniers !).
Voilà, ça c’est dit ! Je découvre un peu plus la ville au fil de mes balades cyclistes et ne manquerais pas de vous faire partager mes jolies découvertes. A bientôt !
« Art sur bites » (mais non, rien de sexuel !), quelques photos ici.
lofifi 