J’avais bien motivé mes troupes ayant lu que le village de Cazevieille offrait un point de départ privilégié pour une ascension tranquille. « Allo ! On se fait le Pic-Saint-Loup, Vous venez ?« . Nous voilà donc partis, comme pour une bonne journée plage, mais sans serviettes et sans chapeaux.
Arrivés au pied de la montagne, nous partons, tranquilles découvrir la garrigue aux odeurs de thym sur fond de chant de cigales par 32C°, tongs aux pieds et mains dans les poches. Mais dès les premiers mètres, nous trouvons le chemin pentu et escarpé et croisons des gens plutôt bien équipés. Chaussures de randonnée, chapeaux, bâtons et chose indispensable qui nous avait complètement échappé…de l’eau !
Entre celui qui pensait monter sur le Pic-Saint-Loup en voiture, et celui qui n’avait pas du tout envisagé une randonnée d’une heure et demi en ce dimanche, la troupe s’est vite amenuisée. Les trois plus vaillantes (des filles bien évidemment !), ont maintenu le cap chaudement, puis devant les commentaires des courageux redescendants – « Y’en au moins pour une heure encore !« , « Mais n’avez PAS d’eau ? Sans eau c’est pas possible ! » , « Ah ouais, en tongs c’est pas évident ! »-, on s’est laissé découragé au bout d’un bon quart-d’heure/vingt minutes.
Du coup, on se l’est reprogrammé pour une prochaine, mieux équipés, et pour ne pas rester sur une défaite, le soir on s’est fait l’ascension de la bouteille de Pic-Saint-Loup (bien plus facile !) ! En toute modération…